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Les luttes des femmes pour l’égalité en Haïti (1934-2015) : féminisme ou militantisme isolé ?

Table des matières


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Il y a quelques années, alors que je discutais avec quelqu’un du féminisme en Haïti, il m’a dit que dans le cas d’Haïti, les luttes pour l’égalité entre les hommes et les femmes depuis 1934 consistaient uniquement en de petites initiatives de petits groupes de femmes, autour de petits projets généralement sous la recommandation d’ONG locales et/ou internationales, dans des domaines liés à des besoins immédiats tels que le logement, l’assistance alimentaire et sanitaire pour les femmes, etc.

C’est une question à laquelle j’ai réfléchi pendant un certain temps et je partage aujourd’hui ma perception. Le présent document est donc ma réponse à la question suivante : peut-on considérer la lutte des femmes pour l’égalité en Haïti de 1934 à 2015 comme du féminisme ou de l’activisme social isolé ?

Une discussion importante à avoir

La reconnaissance de la dignité de chaque être humain dans l’organisation de la société pour la sécurité de tous est devenue de plus en plus importante dans nos sociétés. Elle est même inscrite dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, un instrument auquel la majorité des États du monde ont adhéré.

Cette même Déclaration consacre l’idée que tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Et que chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la […] déclaration, sans distinction aucune, notamment […] de sexe […] (Nations Unies, 1948). C’est une preuve de la détermination du monde à promouvoir l’égalité entre tous en termes de dignité, de droits et de libertés, d’où la consécration de l’égalité entre les femmes et les hommes.

La lutte pour l’égalité entre les hommes et les femmes a été menée dans le monde entier : en Europe, aux États-Unis, en Afrique et en Haïti. Nous nous concentrerons sur Haïti. La littérature sur le sujet reconnaît 1934 comme l’année des premières révélations majeures d’une volonté, au moins pour certaines femmes, de voir la société leur accorder la même reconnaissance que les hommes (Mahotière, 2008).

Ceci étant dit, il convient de justifier notre choix de nous limiter à Haïti : ce choix découle de la nécessité de contribuer à la réflexion sur la question de savoir si les luttes pour l’égalité entre les hommes et les femmes menées jusqu’à présent en Haïti peuvent être qualifiées de mouvements féministes. En effet, malgré l’importance accordée aux actions menées par les femmes et pour les femmes en Haïti, la difficulté se pose de savoir s’il faut parler d’actions isolées de femmes ou de mouvements féministes. Cela conduit à la question suivante : entre 1934 et 2015, peut-on dire que les combats menés par les femmes en Haïti ont constitué des mouvements féministes ou des actions négligeables prétendant défendre les femmes ?

Au fur et à mesure de notre développement, nous nous intéresserons à répondre à ces deux questions. Pour ce faire, notre approche consistera à comparer les caractéristiques des luttes pour l’égalité entre les hommes et les femmes en Haïti, aux spécificités de certaines définitions classiques des mouvements féministes.

Qu’est-ce qu’un mouvement féministe ?

Dans cette première partie, nous allons développer la signification du mouvement féministe et, à partir de là, voir dans quelles conditions nous pouvons considérer un mouvement social comme féministe ou non.

Qu’est-ce qu’un mouvement féministe ?

Il s’agit d’une question préliminaire dont la réponse nous aidera dans nos conclusions. Pour des raisons de méthode, nous pouvons la décomposer en deux autres questions. La première : qu’est-ce qu’un mouvement ? La seconde : qu’est-ce qui fait un mouvement féministe ? En effet, c’est la conclusion dialectique autour des réponses à ces deux questions qui fournira la réponse à la question principale.

Qu’est-ce qu’un mouvement (social) ?

Si l’on demande à un historien ce qu’il considère comme un mouvement social, il aura tendance à le voir comme un événement résultant de causes historiques. Pour lui, il s’agirait d’une série d’actions liées entre elles, guidées par des idéaux et dont l’objectif principal est de garantir (préserver ou modifier à long terme) une répartition des privilèges. Mais il y a plus que la définition historique.

Alors que l’historien adopte une « approche évolutive » dans sa définition, le sociologue peut préférer se concentrer sur les mécanismes de mobilisation, dont les sources sont immédiates conditions sociales. Il est donc clair qu’il existe une grande variété de définitions que l’on peut attribuer au concept de mouvement social. En ce sens, la définition que nous retiendrons est la suivante : une forme d’action collective (pétitions, grèves de la faim, manifestations médiatisées, etc.) par laquelle s’expriment des revendications (remise en cause partielle ou totale de l’ordre social) et, dans certains cas, l’identification de l’adversaire contre lequel la lutte est menée, comme le suggère Alain Touraine.

Ainsi, un mouvement social présuppose un projet de société, dans lequel certains changements deviennent indispensables. Il se manifeste par la solidarité entre ses membres. C’est une force mobilisatrice.

Il va de soi qu’il n’existe pas un seul mouvement social, mais plusieurs. Ainsi, la notion de « mouvement ouvrier » ne renvoie pas à la même chose que les notions de « mouvement étudiant » ou de « mouvement écologique », pour n’en citer que quelques-uns. La même considération s’applique à la notion de « mouvement féministe », qui se distingue des autres formes de mouvements sociaux.

Féministe ?

Le qualificatif « féministe » utilisé ici se réfère à tout ce qui est lié au féminisme. Le féminisme peut être considéré comme l’attitude consistant à militer pour une amélioration et/ou une extension du rôle et des droits des femmes dans la société. Ainsi, qualifier quelque chose de féministe, c’est dire qu’il s’agit d’un activisme en faveur de l’amélioration et de l’accroissement du rôle et des droits des femmes.

Un mouvement féministe

Qu’en est-il alors du mouvement féministe ? A ce sujet, le moins que l’on puisse dire, compte tenu des considérations précédentes, est qu’un mouvement féministe est un mouvement social dont la spécificité réside dans le fait que sa préoccupation reste les femmes dans leurs conditions d’existence. De plus, étant donné qu’il n’y a pas un seul féminisme, mais plusieurs (et que les revendications des soi-disant féministes diffèrent considérablement les unes des autres), il est difficile de trouver une définition générale d’un mouvement féministe.

L’une des premières utilisations de la notion de féminisme a été faite par Alexandre Dumas Fils (Dumas, 1872). Cela prouve l’existence des premiers pas vers la revendication des droits sociaux et politiques des femmes dès la fin du 19ème siècle, notamment en France. Durant cette période, connue comme la première vague du féminisme, qui a succédé au pré-féminisme, l’objectif était l’égalitarisme juridique entre les hommes et les femmes, y compris le droit de vote et d’éligibilité pour les femmes, si l’on se réfère à la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne rédigée 81 ans plus tôt.

Le début des années 1960 a vu naître la deuxième vague. Le mouvement prend une nouvelle tournure avec d’abord des mobilisations provocatrices, destinées à attirer l’attention des médias, puis la théorisation de la condition féminine.

L’apparition des termes « sexisme » et « patriarcat » à cette époque témoigne de la tentative d’interpréter le système social à travers le prisme de l’oppression et de la domination des femmes, et de le renverser effectivement en établissant un nouveau type de relation entre les hommes et les femmes. Les femmes de cette vague ont constamment revendiqué le droit à l’avortement et à la contraception, la reconnaissance d’autres modes de vie (tels que le célibat, la cohabitation et le lesbianisme).

A cette époque, certains hommes pensaient que leur relation avec les femmes devait être considérée comme une affaire personnelle, non discutable, et de nombreuses féministes estiment que cette évocation de la sphère personnelle n’était que politique (Hanisch, 1969). La troisième vague a apporté une globalisation de l’intégration des femmes en tant qu’agents de développement, à qui l’on donne la priorité.

La troisième vague a entraîné une mondialisation de l’intégration des femmes en tant qu’agents de développement, à qui la priorité est donnée.

Chaque vague a apporté ses revendications spécifiques, mais toujours dans le but d’améliorer le statut des femmes. Dans la même logique, Louise Toupin affirme dans « Les courants de pensée féministe« qu’il y a aucune théorie générale du féminisme (Toupin, 1998)Pour elle, les divergences d’opinions sur le féminisme découlent de deux grandes questions : (1) Comment expliquer cette place subalterne des femmes, et (2) Comment changer cette situation ?

Selon Toupin, ce sont les différentes réponses à ces questions qui créent la pluralité et la diversité dans le féminisme (d’où plusieurs courants féministes), et par conséquent nous obligent aujourd’hui à parler de mouvements féministes plutôt que de mouvement féministe.

Dans « Les termes du débat féministe (Van Enis, 2010), nous pouvons constater qu’il existe cinq (5) féminismes différents, tant au niveau de ce qu’il appelle les causes principales de l’oppression ou des problèmes qu’au niveau des stratégies mises en place par chacun d’entre eux :

Les typesProblèmesStratégies
Féminisme libéralDes lois injustes, des mentalités, des valeurs et des stéréotypes rétrogrades.Croire en la perfectibilité du système et le réajuster par des réformes, une nouvelle façon de socialiser les enfants.
Féminisme marxiste/socialisteLe système capitaliste exploite les femmes et les hommes, ce qui donne lieu au patriarcat.Abolir la société capitaliste divisée en classes.
Féminisme radicalLe patriarcat. Les hommes sont considérés comme une « classe sexuelle » avec leur pouvoir.Renverser le patriarcat. Les femmes se réapproprient leur corps. Création d’espaces exclusivement féminins. Protestation contre la pornographie, les concours de beauté et les mariages forcés.
Éco-féminismeLes liens entre la destruction écologique et la violence à l’égard des femmesDéveloppe des tendances plus politiques et des questionnements plus spirituels, y compris sur l’essence cosmique de la féminité. Alliances avec des femmes d’autres pays engagées dans la lutte contre l’exploitation dangereuse des ressources naturelles.
Post-féminismePas de condition commune d’oppression des femmes. Pas de nature féminine non plus (par exemple, le Queer).Efforts pour que le mouvement ne soit pas politisé. La priorité est donnée à la liberté individuelle et à l’interchangeabilité des valeurs (par exemple, la lutte pour la légalisation de la prostitution).

Tableau des différents types de féminisme

Si nous ne pouvons oser donner une définition générale du mouvement féministe, nous pouvons néanmoins en adopter une qui serve au moins les besoins de notre réflexion. Ainsi, nous pensons que les mouvements féministes sont des mouvements sociaux motivés par l’amélioration des droits légaux et réels de tous les êtres humains de sexe féminin, dans une perspective d’égalité avec tous les autres êtres humains. En tant que tels, ils prennent la forme d’une série de protestations coordonnées et d’autres actions visant non seulement à contester les mauvaises conditions de vie, mais aussi à faire preuve de solidarité et, surtout, à exiger des changements qui bénéficieront aux êtres humains de sexe féminin.

Les mouvements féministes remettent en cause les rapports sociaux et de pouvoir entre les sexes, en dénonçant l’organisation hiérarchique des rôles qui profite souvent au sexe masculin. Ils remettent également en question les fondements patriarcaux de l’ordre social et s’engagent dans la lutte pour l’émancipation sociale, politique et financière des femmes. Pour compléter le tableau, on peut dire comme Louise Toupin qu’un mouvement féministe est :  » Une prise de conscience d’abord individuelle, puis […] collective, suivie d’une révolte contre l’agencement des rapports de sexe et la position subalterne qu’y occupent les femmes dans une société donnée, à un moment donné de son histoire. [Une lutte pour changer ces rapports et cette situation » (Toupin, 1998). 

Qu’en est-il de l’activisme social isolé ?

En clair, l’idée d’actions féminines isolées implique de simples actions conjoncturelles menées dans le but restrictif de faire passer une revendication momentanée, qui bien souvent ne s’inscrit dans aucun plan ou programme valable. Ainsi, pour reprendre notre question principale, qu’en est-il de la lutte pour l’égalité en Haïti de 1934 à 2015 ? Un survol de l’histoire des actions pour l’égalité entre les hommes et les femmes peut nous aider à y voir un peu plus clair.

Caractéristiques de la lutte des femmes pour l’égalité en Haïti

Pour Evandro Bonfim, le désir de liberté qui a conduit à l’indépendance d’Haïti en 1804 est en soi un ancêtre de la lutte des femmes pour l’égalité en Haïti (Bonfim, 2004). Cependant, si la revendication de la dignité a conduit à la révolution qui a donné naissance à Haïti, la question du statut des femmes n’a pas forcément été prise en compte dès le départ. Pour Myryam Merlet, la législation en Haïti a ignoré les femmes depuis la formation de l’Etat (Bonfim, 2004). 

Mais, en 1934, Madeleine Sylvain Bouchereau fonde la Ligue féminine d’action sociale (LFAS), ce qui marque le début de la première ère de la lutte pour l’égalité qui durera jusqu’en 1964.

Vers 1964, la lutte pour l’égalité en Haïti allait connaître un nouveau tournant de son histoire en raison de la dictature de Duvalier qui a conduit à l’anéantissement quasi-total de la lutte des femmes pour l’égalité en Haïti.

Ce n’est qu’à la fin de la dictature, en 1987, que la lutte des femmes pour l’égalité a refait surface. Cette réapparition au cours du premier semestre 1987 marque une deuxième ère dans la lutte des femmes pour l’égalité en Haïti. Des associations telles que « Kay fanm », « SOFA » et « Enfo-femme » ont été des acteurs clés de cette époque.

Une troisième époque, celle de l’an 2000, est marquée par la dénonciation des violences faites aux femmes. « Fanm yo la et Femme en démocratie sont des associations importantes de la troisième ère.

Sur le long terme, les femmes haïtiennes ont structuré leurs luttes autour du projet de changer la structure sociale pour la rendre plus favorable au respect des droits des femmes, notamment en revendiquant le droit de vote et d’éligibilité, surtout dans les premiers temps.

Dès sa création, la Ligue d’Action Sociale a entrepris des actions telles que

  • Les efforts de sensibilisation par le biais de conférences et d’éducation civique pour les femmes ;
  • L’organisation de cours du soir pour les travailleuses ;
  • La création d’une coopérative de crédit et de bibliothèques ;
  • Ouverture d’un foyer de travailleurs ;
  • La remise de pétitions aux autorités en faveur de l’augmentation du nombre d’écoles de filles, et la demande d’un salaire égal pour un travail égal.

Le travail effectué à cette époque ne semble pas avoir été vain, puisque « les femmes haïtiennes entre 1957 et 1958 ont fini par obtenir le droit de vote au même titre que les hommes, […] la construction d’un lycée pour les petites filles, [et le droit] d’aller à l’université » (Moise, 1997). 

Il ne faut pas oublier la décision très importante de publier un décret (Décret donnant à la femme mariée un statut conforme à la Constitution et éliminant toute forme de discrimination à son égard, 1982) sur le statut de la femme mariée, qui élimine toute forme de discrimination à son égard. Par le biais d’une commission de négociation avec les parlementaires de la 46e législature (Joachim, 2012), un travail de lobbying a été réalisé pour la ratification en Haïti de la Convention de Belém do Pará sur la prévention, la sanction et l’éradication de la violence à l’égard des femmes.

Comme nous venons de le voir dans notre aperçu historique, à partir de 1934, on peut distinguer trois grandes époques, marquées par leurs propres particularités. Mais dans l’ensemble, ces efforts semblent avoir donné la priorité à l’égalité entre les hommes et les femmes. Cela s’explique par l’orientation des actions entreprises. Les femmes haïtiennes, à partir de 1934, ont pris conscience de leur situation et, depuis quelques années, la reconnaissance de la dignité, des droits et de la liberté des femmes n’est plus une question essentielle.

Il y a encore du travail à faire, mais certains diront qu’il y a eu des progrès, au point qu’aujourd’hui en 2024, c’est-à-dire 90 ans après, la lutte pour l’égalité entre les hommes et les femmes en Haïti a même réussi à faire de l’intégration des femmes une priorité. Cette intégration est même une obligation constitutionnelle. Le principe d’un quota d’au moins trente pour cent (30%) pour les femmes est reconnu à tous les niveaux de la vie nationale, en particulier dans les services publics », est-il mentionné dans la Constitution haïtienne amendée de 1987.

Enfin…

Dans l’ensemble, nous devons considérer que les luttes menées par les femmes en Haïti entre 1934 et 2015 n’étaient pas des actions aléatoires, isolées ou infructueuses menées par des femmes. Elles ont été menées pour apporter des changements et améliorer la condition des femmes en Haïti.

Même si l’on peut reconnaître l’existence possible, durant cette période, de petits groupes de femmes luttant pour la réalisation de petits projets de développement sans prétention véritablement féministe, les faits historiques que nous venons de relever tout au long de ce document nous ont montré qu’à partir de 1934, la lutte pour l’égalité entre les hommes et les femmes en Haïti était un mouvement organisé qui protestait contre l’organisation hiérarchique de la société haïtienne dans laquelle les femmes n’étaient pas nécessairement traitées sur un pied d’égalité avec les hommes.

Des actions ont été entreprises pour favoriser l’émancipation sociopolitique et économique des femmes, et ces actions ont une dimension politique. Néanmoins, il est important de garder à l’esprit qu’il y a encore beaucoup de lacunes à combler, beaucoup de chemins à parcourir, si l’on veut parvenir à une égalité totale entre les hommes et les femmes dans la société haïtienne. Par exemple, il faut s’assurer que le féminisme en Haïti ne soit pas un ensemble d’activités à travers lesquelles  » des leaders influents exploitent la misère des femmes pour régler leurs affaires personnelles  » (Predestin, 2007).

Nous pouvons conclure en disant que, comme l’a mentionné le ministère des affaires féminines et des droits de la femme, il y a des défis à relever pour surmonter ce type de difficultés : l’harmonisation des textes juridiques, la promulgation de nouveaux textes juridiques et la réforme du système judiciaire lui-même pour le rendre plus apte à fournir une justice impartiale à tous et à respecter les lois et les conventions sur les droits de la femme. (Ministère de la condition féminine et des droits de la femme, 2006)

Sources d’information 

Bonfim, E. (2004). Les femmes haïtiennes, gardiennes de la tradition libertaire du pays (traduit par Anne Vereecken pour le Réseau d’information et de solidarité avec l’Amérique latine/RISAL).

Dumas, A. (1872). L’Homme-Femme : Réponse à M. Henri d’Ideville (In Oeuvres complètes d’Alexandres Dumas Fils) (24e éd.). Michel Lévy Frères.

Hanisch, C. (1969). The Personal Is Political : The original feminist theory paper at the author’s web site (en anglais). Carol Hanisch du Mouvement de libération des femmes. https://www.carolhanisch.org/CHwritings/PIP.html

Joachim, M. F. (2012). Haïti-Féminisme : Quand fleurissent les lilas. https://www.alterpresse.org/spip.php?article13878

Mahotière, C. (2008). Luttes féministes en Haïti : Études exploratoire des enjeux culturels, motivations et projets qui sous-tendent l’engagement féministe [Mémoire de maîtrise, Université Laval]. https://www.collectionscanada.gc.ca/obj/thesescanada/vol1/QQLA/TC-QQLA-25789.pdf

Ministère de la condition féminine et des droits de la femme. (2006). Eléments de la Condition et des Situations des Femmes en Haïti. Ministère des affaires féminines et des droits de la femme.

Moise, C. (1997). L’évolution du droit de la femme à travers l’histoire constitutionnelle d’Haïti de 1804 à 1987, Actes du colloque Internationale MICIVIH-PNUD. MICIVIH-PNUD.

Predestin, J. M.-A. (2007). La situation des femmes en Haïti par rapport aux instruments nationaux et internationaux [Mémoire de maîtrise, Université de Nantes]. https://www.memoireonline.com/02/08/955/situation-femme-haiti-instruments-nationaux-internationaux.html

Décret accordant aux femmes mariées un statut conforme à la Constitution et éliminant toute forme de discrimination à leur égard, 75 (1982).

Toupin, L. (1998). Les courants de pensée féministe. J.-M. Tremblay, 2003. Dans la collection « Les classiques des sciences sociales ». http://classiques.uqac.ca/contemporains/toupin_louise/courants_pensee_feministe/courants_pensee.html

Les Nations Unies. (1948). Déclaration universelle des droits de l’homme. Nations Unies ; Nations Unies. https://www.un.org/en/about-us/universal-declaration-of-human-rights

Van Enis, N. (2010). Les termes du débat féministe. Barricade, 31.

David Celestin
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David Celestin est diplomate, créateur et entrepreneur. David Celestin est diplômé en droit, en philosophie, en sciences politiques et en gestion. Plus de détails peuvent être trouvés sur sa page de membre de la communauté, ou son site web DAVIDCELESTIN.COM.

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